CDD - Chargé(e) d'études littoral (H/F)
Informations générales
Présentation de l'employeur
L’Agence de l’eau Seine-Normandie agit pour la protection de l’eau, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.
C'est un établissement public de l’État sous tutelle du ministère de la transition écologique.
L’Agence prélève des taxes auprès des usagers de l’eau, collectivités, industriels et agriculteurs pour aider financièrement les maitres d’ouvrage publics et privés à réaliser des travaux pour la préservation de la ressource en eau et pour répondre aux enjeux du changement climatique et de la biodiversité.
En 2023, 643 M€ d’aides financières ont été apportées pour soutenir 3.850 projets sur son territoire.
L’Agence emploie 380 agents publics, contractuels et fonctionnaires répartis sur ses 6 sites : Courbevoie (le siège), Châlons en Champagne, Sens, Compiègne, Hérouville-Saint-Clair et Rouen.
L’Agence favorise l'insertion des travailleuses (eurs) en situation de handicap.
Correspondance RIME
Référence
AESN-2024-CDD-DCP-1
Disponibilité du poste
Vacant
Date de fin de publication du poste
19-05-2024
Date prévisionnelle de prise de poste
01-07-2024
Contact(s)
Emmanuel JESTIN, Chargé d'études spécialisé, 02 31 46 20 99
Description du poste
Catégorie
II - A
Emploi-type de rattachement
Chargé d'études
Filière
Animation territoriale
Service
Littoral et mer
Localisation
Caen
Type de contrat
CDD (jusqu'au 29/12/2024)
Mission du poste
Le service Littoral et Mer est rattaché à la Direction de la Connaissance et de la Planification. Il est délocalisé à Caen. Il décline les missions de l’agence de l’eau sur la façade littorale du bassin : surveillance et évaluation de l’état des milieux, financement de projets visant à leur préservation ou leur restauration.
Parmi les paramètres surveillés figurent les contaminants chimiques qui sont recherchés dans différentes matrices : eau, sédiment, biote (organismes vivants). La toxicité de ces contaminants, le plus souvent connue au travers d’essai du laboratoire, renseigne sur les impacts présumés de ceux-ci sur les milieux aquatiques et permet de définir le bon état des masses d’eaux du bassin. Néanmoins, cette approche ne permet pas de connaitre précisément les effets de ces contaminants sur les organismes aquatiques dans leur milieu de vie, et en particulier, les effets d’une exposition à un cocktail de composés.
L’écotoxicologie étudie ces phénomènes et propose des modèles biologiques susceptibles d’être utilisés pour la surveillance environnementale ou « biosurveillance ».
Pour la mise en place opérationnelle d’une telle surveillance il convient de répondre à de nombreuses questions dont en particulier :
Pour l’échantillonnage :
- Où positionner les stations de suivi en estuaire et sur la cote ?
- Quel(s) espèce(s) est(sont) la(les) mieux adaptée(s) sur les côtes normandes parmi les familles de mollusques, arthropodes, poissons, pour opérer une telle surveillance ?
- Faut-il mettre en œuvre une surveillance passive (organismes autochtones) ou active (organismes encagés) ?
Pour le transport :
- Quelles sont les conditions et l’organisation requises pour transporter et conserver les échantillons dans des conditions optimales en vue de leur analyse en laboratoire (matériel vivant) ?
Pour les analyses :
- Quels sont les biomarqueurs intéressants et opérationnels sur le plan environnemental (spécificité, sensibilité, répétabilité, etc.) ?
- Quels sont les laboratoires capables de réaliser ces analyses et à quel coût ?
Il s’agira donc de proposer une stratégie de biosurveillance « écotox », qui servira de base aux contours du cahier des charges d’un marché ayant pour objet la mise en place d’une surveillance exploratoire à partir de 2024.
Le(la) chargé(e) d’études devra donc réaliser un travail bibliographique pour bien cerner la problématique, aller sur le terrain pour identifier les stations « échantillonnables », proposer des espèces et des biomarqueurs « candidats » et s’assurer que des prestataires sont bien capable de mettre en œuvre les campagnes d’échantillonnage et d’analyser prévus. Les éléments issus des projets Sashimi (https://www.seine-aval.fr/projet/sashimi/) et Biosurveillance (https://www.seine-aval.fr/projet/biosurveillance/) et des échanges soutenus avec l’Université du Havre et le GIP Seine-Aval, pilotes de ces projets, seront, notamment, à valoriser
Liaisons hiérarchiques et fonctionnelles
Le/la chargé.e d’étude travaillera en étroite collaboration avec le chargé d’étude de la thématique au sein du SLM, ainsi qu’avec l’ensemble des membres du service littoral.
Descriptif du profil recherché / Qualifications requises pour l’exercice des fonctions
Savoirs :
Compétences en informatique.
Compétences en SIG
Compétences en écologie marine.
Savoirs faire :
Travailler en équipe
Rigueur
Capacité d’analyse et de synthèse
Sens de l’organisation
Savoirs être :
Facilité d’adaptation et relationnel, bonne aptitude à la communication interpersonnelle
Esprit critique et capacité à rendre compte
Autonomie et rigueur
Critères candidat
Candidats externes :
Diplôme minimum requis
BAC + 3
Niveau d’expérience requis
Confirmé
Liste des pièces requises pour le dépôt des candidatures
CV et lettre de motivation
Informations complémentaires
Télétravail possible
Non
Autres précisions
Les candidats sont informés que le jury pourrait avoir lieu en visio-conférence.